Code de déontologie des Olfactothérapeutes ou praticiens en Olfactothérapie ®

 

Préambule

L’Olfactothérapeute a effectué au moins 1 an de formation, soit 5 sessions complètes. Il a été formé à la pratique de l’Olfactothérapie®. Il a travaillé sur lui-même de manière émotionnelle, psychologique et spirituelle. Il possède un certain nombre de protocoles adaptés à différentes situations. Il a acquis un certain nombre de techniques et d'outils qu'il continue à perfectionner par son travail personnel et sa pratique.  Après 5 sessions, il ou elle a été validé(e). Ce code est rédigé par Gilles Fournil, créateur de la méthode. Il vise à formuler des points de repères déontologiques. Cette déontologie est une garantie à la fois d'éthique et de professionnalisme autant pour les praticiens que pour les consultants qui peuvent s'y référer. Il s'agit cependant de principes généraux : leur application pratique requiert une capacité de discernement.

                                                                                                                                                                  

RAPPEL : la pratique de l’Olfactothérapie® ne se substitue en aucune façon aux diagnostics, prescriptions et traitements médicaux.

 

TITRE 1 / DEVOIRS DE L’OLFACTOTHERAPEUTE vis-à-vis du consultant

 

Article 1.1 - Exercice de l’Olfactothérapie® 

Les praticiens de l’Olfactothérapie ® s'autorisent en conscience à exercer cette démarche thérapeutique à partir des apprentissages théoriques et pratiques, des outils issus de leur formation et de leur expérience dans le respect des droit fondamentaux de la personne (notamment : dignité, liberté, protection).
Ils s'interdisent tout diagnostic ou interventionnisme dans les prescriptions ou les traitements médicaux.
L’Olfactothérapie ® est indépendante de toute orientation religieuse, spirituelle et politique.

 

Article 1.2 - Obligation de moyens

En fonction de la demande du consultant, les praticiens de l’Olfactothérapie® utilisent les moyens propres à leur permettre d'atteindre leur objectif, à favoriser leur mieux être, y compris en ayant recours, si besoin est, à un professionnel de la santé.

 

Article 1.3 - Refus de prise en charge

L’Olfactothérapeute peut être amené à refuser la requête d'un consultant pour des raisons qui lui sont personnelles. En ce cas, il lui communique les coordonnées d'un confrère, voire les coordonnées d'une personne d'une autre discipline.

 

Article 1.4 - Humilité et écologie

L'axe de travail de l’Olfactothérapeute est basé sur la confiance dans le potentiel de chaque consultant.    Sa mission est de l'aider à le révéler, à le stimuler, en adaptant son intervention dans le respect des étapes de son cheminement, jusqu'à son point d'évolution écologique pour lui. Pour cela, son rôle est tout à la fois de le guider dans son processus de repérage de ses blocages qu'il n'était pas en mesure de formuler et de l'accompagner dans la réappropriation de son histoire, de ses capacités, de ses ressources. Agissant en 'catalyseur', il veille à lui laisser pleinement l'initiative de son rythme et de son mode d'évolution.

 

Article 1.5 – Autonomie du consultant

L’Olfactothérapeute par son attitude bienveillante, accueillante et facilitatrice oriente le consultant vers de plus en plus d'autonomie. L’Olfactothérapeute est responsable de la maîtrise de ses outils, le patient lui, est responsable de son mieux être et peut à tout moment choisir un autre thérapeute ou un autre type de thérapie.

 

Article 1.6 - Respect, bienveillance et protection

Conscient de sa fonction, l’Olfactothérapeute s'interdit d'exercer tout abus d'influence sur ses patients notamment : séduction, sexualité, abus financiers, manipulation sectaire, politique ou religieuse. Il respecte leurs convictions, leurs valeurs, leurs critères et leur identité. Il les accompagne avec bienveillance dans le parcours qui est le leur.

 

Article 1.7 - Confidentialité

L’Olfactothérapeute s'astreint au secret professionnel. Cependant il pourra partager des informations non nominatives (par la suppression de tout élément permettant l'identification des personnes concernées) dans le but de faire connaitre de nouvelles pistes ou de demander des avis ou conseils auprès d'autres thérapeutes dans le cadre de supervision ou d'article.

 

TITRE 2 / DEVOIRS DE L’OLFACTOTHERAPEUTE vis-à-vis DE SES PAIRS

 

Article 2.1 - Supervision

L'exercice professionnel de l’Olfactothérapie ®  nécessite une supervision. L’Olfactothérapeute dispose d'un cadre de supervision où il peut confronter ses pratiques et y recourir chaque fois que la situation amenée par le patient et/ou son besoin de prise de recul l'exige (contre-transfert).

 

Article 2.2 - Cohérence personnelle

Il veille à se respecter dans ses propres besoins, dans ses valeurs, dans ses critères et dans son identité. Il est vigilant quant à ses imperfections, fragilités et limites. Il veille à en tenir compte afin d'agir de façon responsable dans le strict intérêt de ses consultants. Il s'interdit toute médisance ou flagornerie. Il ne communique pas sur les contenus de la formation (ateliers, théories) ni sur les vécus des autres Olfactothérapeutes et accompagnants. Il se tient informé des actualités de l’Olfactothérapie®.

 

Article 2.3 - Devoir de conscience personnelle

L’Olfactothérapeute accepte de regarder en face ses problèmes et ses tensions. Il s'engage à se remettre en question régulièrement, accueillant les confrontations en supervision et/ou en formation, comme des opportunités nouvelles de croissance personnelle et professionnelle.

 

Article 2.4 - Transparence et esprit d'ouverture

Pour fonctionner correctement et efficacement, l’Olfactothérapeute manifeste une attitude de transparence relationnelle et refuse tout dogmatisme. Comme toute autre, l’Olfactothérapie ®, bien que spécifique et originale, a ses propres limites et est appelée à évoluer pour servir toujours mieux l'intérêt des consultants.

 

Je m'engage à respecter ce Code de Déontologie.